nom : floyd. prénom : octave. âge : vingt quatre ans. date de naissance : six avril 1988. nationalité : anglaise. situation amoureuse : désespérée. ou bien désespérante. ou encore les deux. orientation sexuelle : hétérosexuelle. études/métier : musicienne et chanteuse. elle pourrait passer des heures sur la plage en compagnie de sa guitare. elle a terminé ses études de journalisme, juste pour faire plaisir à ses parents. situation financière : elle pourrait faire ce qu’elle veut, comme ne pas travailler. enfin, ce n’est pas quelque chose dont elle se vante. il s’agit surtout d’un héritage familial qui lui permet d’avoir la conscience légère et de ne pas s’arracher les cheveux à la fin de chaque mois. en contre partie, il est évident pour qu’elle finisse par siéger au conseil d’administration de l’entreprise d’ici quelques années. évidence qui ne la réjouit pas tant que cela. caractère : octave, c’est la personnification même de la joie de vivre, de l’intrépidité, de la douce folie, juste un brin. on lui reprocherait souvent de ne réfléchir à ses actes qu’après avoir agi. que voulez-vous, c’est plus fort qu’elle. après réflexion, il lui arrive de regretter son geste, ses paroles. c’est pas une fille méchante dans le fond, elle est même particulièrement sensible. mais tout doit être fait vite. rêve : aller un peu plus loin que chanter dans des bars ou autour d’un feu de camp et d’une bière avec ses amis. elle ne tient pas à faire des tas de disques ou remplir des stades juste pour rendre le patron d’une grosse maison de disque heureux. elle souhaiterait juste voir un public attentif et sourire quand elle joue. non plus sérieusement, octave tient à ce que la musique soit plus qu'une passion, qu'un passe temps. si elle ne pouvait pas compter sur la carte bancaire de son père, elle voudrait vivre de la musique. célébrité : karen gillan. groupe : action.

si l'on vous proposes de tout plaquer, acceptez-vous ? il y a quelques mois encore, j’aurai donné une réponse favorable à une telle décision. j’étais du genre à ne pas m’attacher, à me chercher encore et encore. les choses n’ont pas évolué du jour au lendemain, certes. mais je me plais ici. il ne s’agit pas juste d’un besoin de soleil ou de déconnecter de la ville et du mouvement. je ne me pose pas la question de combien de temps je vais rester, pour autant. bref, j’ai souvent tout plaqué. comme ça, presque en claquant des doigts. j’ai toujours aimé découvrir des gens, des régions, des styles de vie qui ne me sont pas propres. pour le moment, j’apprécie la vie à cancùn. reposez peut être la question dans quelques mois. croyez-vous au destin, la chance ? oui. non. je n’en sais trop rien. je serai bien tentée de vous dire que je n’y crois pas, que l’on est maître de sa vie, son futur. les maths et moi n’avons jamais été très amis, pourtant je suis du genre à avoir un esprit des plus cartésiens. sauf que nous ne sommes pas – encore – capable de tout contrôler, alors il faut bien que cela vienne de quelque part. un aveugle déclare être perdu, comment réagissez-vous, l'aidez-vous ? quelle question. je lève les yeux au ciel. je ne suis pas une crevarde tout de même. je n’ai aucun d’impératif étant donné que je n’ai pas de patron ou de job à proprement parlé ou alors ceux qui prennent tranquillement leur verre au bar et qui attendent ma jolie voix devront prendre leur mal en patience quelques minutes de plus. bref, la fille de bonne famille que je suis dans le fond le prendra par le bras ou du moins le guidera sur le bon chemin. si vous gagnez au loto, que faites-vous ? même si je suis partie de la maison pour « prendre l’air » au mexique, mes parents sont persuadés que je reviendrai, tôt ou tard. alors ils continuent de subvenir à mes besoins. ceci dit, la richesse de ma famille n’est pas quelque chose que j’étale à la vue de tout le monde. j’ai une maison assez sympathique, avec vue sur la mer, une voiture et mes rentrées d’argent ne sont vraiment pas énorme. bref, tout ça pour dire que je ne suis pas à un ou quatre millions près. je ferai certainement dont à une œuvre. octave floyd, mécène. avouez que cela ne sonne pas trop mal.

△ nine crimes
001. je regarde mon assiette, pour ne pas dire « reluque cette dernière ». une fois. deux fois. je grimace, toujours silencieuse, puis me mords la lèvre. vivre en internat a ses avantages : choisir le mode de vie que je souhaite sans l’avis de ma famille. mais également des désavantages : oublier de les mettre au courant lorsque je rentre au bercail. légumes et pomme de terre. d’accord. steak. c’est plus délicat. ma mère me dévisage, incrédule. je suis certaine qu’elle ne fera pas de scène. trop de personnes autour de nous et puis je viens tout juste de rentrer. je lève les yeux vers elle faisant mine que je suis malade. de toute façon pour ma famille, être végétarienne c’est tout comme.
002. ne pas prendre le temps de réfléchir et se jeter. je l’ai littéralement fait plusieurs fois. l’été. l’hiver. peu importe. je m’assure au moins de ne mettre personne d’autre en danger. autant jouer les suicidaires sans pour autant être coupable d’un homicide aussi involontaire qu’il soit. 18 juin 2011. je me suis retrouvée à La Rochelle, en France avec une bande d’amis. notre visite dans cette petite ville de l’ouest n’est pas anodine. « cliff diving ». nous ne sommes pas des compétiteurs officiels, certes, mais cela reste une bonne occasion de jouer avec notre adrénaline. à priori, nous ne sommes pas les seuls. je tiens mon meilleur ami par la main et me retrouve l’instant d’après dans le vide.
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004. j’en ai vu du pays. l’été dans un pays ensoleillé avec des plages de sable blanc – c’est certainement à une de ces occasions que je suis tombée amoureuse du mexique. les hivers au ski, toujours dans ce même chalet en savoie. je doute que ce soit réellement pour des raisons « bourgeoises ». nous ne passions pas tout notre temps avec ceux qui sont du même « lot » que nous. entre randonnées, camps de vacances et voyages au sein même de familles, j’ai beaucoup appris en histoire des civilisations, par exemple. en somme, je suis sortie de la bulle dorée dans laquelle j’ai grandi le reste de l’année. cette année, ils m’ont envoyée en inde, dans une bonne famille évidemment. je reste plusieurs heures assise face au taj mahal, habillée comme il se doit par respect religieux, à dessiner.
005. j’aime londres et son cœur toujours en mouvement, entre les touristes, ceux qui vivent corps et âme pour leur boulot. cela a été mon lot quotidien pendant plusieurs années. mais j’apprécie encore plus les weekend en famille à la campagne, au calme ou les vacances à l’autre bout du monde où aucune sonnerie de téléphone portable ne résonne. je soupire dans mon hamac face à ce constat. quelques heures me sont nécessaires par moment.
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Cette partie t'en fais ce que tu veux, t'as envie d'écrire son histoire sous forme de rp ? ok. en mode anecdote ? pas de problème. tu fais ce que tu veux. en plus comme on est dans le genre coolos faut savoir qu'elle est optionnelle.